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22 août 2010 7 22 /08 /août /2010 19:19

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Si avec mon petit frère les relations ne sont pas au beau fixe depuis quelques temps et que, contre toute attente, l'annonce de notre grossesse n'a pas réduit les tensions ; mon grand frère M., lui, n'a de cesse d'agréable ment me surprendre.

 

Mes parents ont eu beaucoup de mal à mener une grossesse à terme et lorsque enfin, ils ont accueilli M. dans leur foyer, ils l'ont évidement chéri, couvé...

Maman l'appelait son "petit prince" et d'après ce que j'en sais, c'était réellement "l'enfant roi".

Huit années nous séparent et M. a donc été élevé en enfant unique les huit premières années de sa vie.

Bien qu'il ait visiblement apprit, ma venue avec plaisir, je n'ai, à vrai dire, qu' assez peu de souvenir d'enfance avec lui.

 

J'ai l'impression d'avoir découvert mon frère l'année de son mariage puis lorsqu'il est devenu papa.

Depuis, nous entretenons une relation fraternelle sans valeur ajoutée.

Enfin, c'est ce que je croyais...


J'avais, jusqu'alors, l'impression de vivre quelque part dans l'angle mort de mon grand frère.

L'impression que ma vie n'intéressait pas ou peu M.

 

Le 8 août 2009, lorsque j'ai épousé mon Adorée, j'aurais parié qu'il ne traverserait pas la France pour être à nos côtés et bien...

Il était là !


En juin, alors que nous ignorions encore si, oui ou non, "la graine de bébé" de "La belle jardinière" avait prit, M. assurait à notre maman qu'il était persuadé que nous attendions notre premier enfant... D'après lui, un garçon.


Lorsque je l'ai appelé pour lui annoncé que mon Adorée étaient officiellement enceinte, il a reçu la nouvelle avec beaucoup d'émotion et depuis, il prend très régulièrement de nos nouvelles et suit de près l'évolution de "notre petit".

 

So. dit souvent qu'un enfant peu changer beaucoup de choses et, si j'ai déjà constater avec stupéfaction car c'est bien regrettable, qu'un enfant peut-être un moyen de pression considérable, je me réjouis de voir qu'il peut aussi, du haut de ses presque dix centimètres, être un déclic émotionnel qui rapproche et cimente les liens.

 

Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"Toujours un coin de bleu"

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 07:43

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Ca y est, j’ai enfin retrouvé mon Adorée et "mon Titi".

 

La démarche assurée, le cœur battant, un rictus niait me titillant régulièrement le coin des lèvres, je suis en route vers la gare.

Nous nous sommes tant de fois retrouvées sur un quai de gare…

Comme jadis, plus l’heure des retrouvailles approche, plus je suis excitée, plus je souris comme une imbécile au nez de tous ses passants que la rentrée rend aigris.

 

Comme souvent avec la SNCF et parce que, parait-il, plus c’est long - plus c’est bon, le train de So. a quinze minutes de retard annoncées, puis vingt minutes.

C'est finalement une demi-heure après l’heure prévue que le T.G.V entre lentement en gare.

Je ne vois pas ma belle au travers des fenêtres et pire,  je la manque sur le quai : Trop de touristes, d’amoureux transits, de badauds…

 

Les retrouvailles ont finalement lieux dans "la salle des pas perdus" et, j'ai le sentiment que nous sommes les seuls à trouver que les retours de vacances sont un délice.


Je suis enfin tout contre mon "Kinder surprise" et ses retrouvailles ont une saveur d’antan.

Nous nous retrouvons avec la même petite étoile dans les yeux qu'il y a quelques années, les mêmes montées de chaleur…

La moindre occasion de se frôler est saisie ; mais cette fois, je ne lui fait pas le coup de "l'inscription sur la chaîne"... So. est mon épouse maintenant et la timidité, même si c'est la seule, a tout de même disparut.


Puis il y a « notre tout petit » qui a, de toute évidence un peu grandit pendant ses courtes vacances.

Car, même s’il a, dixit So. mangé des aliments fades en toute petite quantité, le ventre de So. est encore un peu plus arrondi et lorsque je le touche, je le sens également plus tendu.

 

Maintenant qu’ils sont revenus, je peux dire que, je suis heureuse que mon Adorée et « mon Titi » m’aient abandonnée pendant deux jours car le plaisir de les retrouver était mille fois plus intense que le manque ressenti.

 

Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"Mon kinder"

 

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19 août 2010 4 19 /08 /août /2010 18:49

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J'ai attendu des semaine, des mois et même plusieurs années avant de pouvoir enfin vivre la merveilleuse aventure de "L'odyssée de la vie".

 

A chaque fois que nous passons un nouveau cap, nous nous demandons, avec mon Adorée, comment nous allons pouvoir patienter jusqu'à la prochain étape.

Puis, lorsque nous sommes à la veille d'un nouveau rendez-vous, d'un nouveau test ou résultat, la même réflexion nous traverse : "Finalement, c'est passé vite !"

 

J'ai traversé cette année avec beaucoup de flegme.

Lorsque So. Perdait pieds, je crois avoir toujours trouvé les mots pour la réconforter et l'aider à ne pas souffrir de l'attente.

Je suis d'un naturel plutôt patient et je cite d'ailleurs souvent avec beaucoup de plaisir Jean de la Fontaine qui se jouait souvent du temps.

"Tout vient à point à qui sait attendre"... Tu parles !

 

Ma So. est partie depuis quarante huit heure seulement et j'ai l'impression que les vingt quatre prochaines vont être les plus longues de "l'univers intersidérale" tout entier.

Si je n'avais pas trente quatre ans, je ferai pipi par terre et je me roulerai dedans jusqu'à ce que So. rentre pour tenter de grappiller quelques heures.

 

Soyons raisonnable, plus que un dodo...

Je vais attendre mon Adorée comme une grande et pendant les quelques dernières heures qui nous séparent je vais me faire le film de nos délicieuses retrouvailles.

 

J'ai hâte !


Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"Desert Cotentin"

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 12:54

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Ce matin, mon Adorée est partie avec "mon titi" sous le bras, passer deux jours chez son "tonton" et sa "tata".


Deux jours c’est rien et ça passe vite je sais mais quand même…

Cela me fait bizarre d'envisager ces quarante-huit prochaines heures en conjuguant tous mes verbes à la première personne du singulier.


Jusque vendredi soir, la seule parade possible pour, de temps à autre, goûter le doux plaisir de me projeter accompagnée, sera de penser aux balades que je vais partager avec "Nénette".

Trois fois par jour, je vais pouvoir dire à qui veux l’entendre et pas seulement que "Nous allons nous promener et que nous allons en profiter pour jouer sur les quais". Youpi !!!...


Pour me titiller So. vous dirait sans doute, un sourire coquin au coin des lèvres, que ce qui me fait le plus bisquer n’est pas son absence à elle mais celle de "notre tout petit".

Que nenni !


Je l’ai bien entendu me susurrer des mots doux à l’oreille en me caressant le dos avant de partir attraper son train mais lorsque enfin je me suis réveillée, je me suis sentie toute chose de ne pas apercevoir mon Adorée dans l’embrasure de la porte de la salle d’eau.

J’aime tellement cela pourtant…

Lorsque après s’être douchée elle prononce doucement le petit sobriquet dont elle m’affuble pour me tirer des bras de Morphée.

J’aime la voir se préparer, sentir son parfum se répandre dans l’appartement.

J’aime lorsqu’elle doute de sa tenue et que, pour se glisser dans une autre, elle m’offre une deuxième chance de la voir dénudée.

J’aime la vie avec So… J’aime la vivre !

 

Mais soit, je vais prendre mon mal en patience et mettre à profit ces deux jours, les occuper pour ne pas voir le temps passer et puis parce que "ce qui est fait n’est plus à faire" donc cela me laissera plus de temps à partager avec mon Adorée lorsqu’elle rentrera, vendredi soir.

 

Parce que je suis dingue de ma So. je veux profiter de ce temps qu'il nous reste à vivre rien que toutes les deux avant que "notre tout petit" ne vienne à notre rencontre.

 

Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"...Quoi qu'elle fasse."

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17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 18:56

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Comme vous avez pu le constater, avec mon Adorée, nous nous sommes absentées une quinzaine de jours.

Rien de telle qu'une poignée de jours au vert pour recharger les batteries et trouver le repos.

 

Ces vacances étaient, qui plus est, l'occasion pour les parents de So. Qui n'avaient pas encore eu l'occasion de voir son ventre arrondi de pouvoir s'extasier devant tout en se projetant, une nouvelle fois, en qualité de grands parents.

D'autre part, nous avons eu le plaisir d'annoncer la merveilleuse nouvelle à des personnes très importantes pour nous, des personnes qui ont fait beaucoup pour nous, pour notre histoire et par conséquent pour "notre tout petit" alors qu'il n'était encore qu'un projet, un rêve difficile à réaliser.

Nous avons surtout profiter de l'occasion de notre passage sur Paris pour partager cette nouvelle avec la grand-mère de mon Adorée.

 

Du haut de ses bientôt cent un an, S. a appri la nouvelle avec beaucoup de plaisir et d'émotion.

Cramponnée à ses aiguilles et dans l'espoir discret d'accueillir un nouvel arrière petit, S. avait tricoté une ribambelle de tenue dont elle a le secret et c'est la mine réjouie qu'elle les a tendues à sa petite fille.

A chaque nouveau gilet découvert, je ne pouvais m'empêcher de m'extasier.

Les dimensions sont certes parfois hasardeuse, ce qui est compréhensible lorsque l'on sait que S. tricote sans modèle, mais la finition et la technique est époustouflante.

 

Plus je vais à la rencontre de cette "grande dame", plus je l'admire et plus je l'aime aussi.

S. est forte, tenace, têtue...

Elle donne parfois le sentiment de se déconnecter, voir de baisser les bras, mais toujours elle se relève.

S. a beau me sembler fragile et "blessée" par le temps et les misère que la vie réserve parfois ; elle m'intimide.

Je me sens toute petite devant elle et j'aime ça !

 

J'aime cette sensation autant que je peux aimer l'idée de donner à notre fille le nom de cette belle rencontre, si fille il y a.


Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"Portraits par E. 4 ans."

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 18:41

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Après ces quelques jours de silence estival, So., "notre tout petit" et moi sommes enfin de retour.

 

Aujourd'hui, c'était l'écho de fin du premier trimestre.

Encore un grand moment riche en émotions.

D'abord l'appréhension de passer ce cap avec un autre Doc que celui qui nous suit depuis le début de l'aventure.

Puis très vite, la peur...

 

Le Doc : Le fœtus risque d'être trop avancé pour l'examen de la clarté nucale. Je ne pense pas pouvoir vous prescrire la prise de sang donc...

So. : C'est embêtant...

 

Je vois le visage de mon Adorée se tendre, je sais qu'elle viens de prendre une claque et que ces quelques mots l'effraient.

Je suis confiante mais je n'ai pas de moyen de lui transmettre cela autrement qu'en posant ma main sur son visage pour la caresser et tenter de l'apaiser.

Puis, il n'y a encore rien sur l'écran.

Attendons de voir les images.

 

Le Doc. Commence par une échographie abdominale.

On aperçoit très vite "notre tout petit". Il a deux bras, dix doigts, deux jambes, deux pieds...

L'inventaire est tout à fait concluant.

Il ne manque plus à "notre bidibule" que son cartable pour la rentrée des classe.

Le Doc poursuit son examen avec une échographie par voie vaginale pour "se rapprocher de bébé et voir de plus près".

Je trouve ce Doc moins humain que NOTRE Doc. J'ai le sentiment qu'il fait cet examen de façon hyper médical, avec un détachement proche de la blase... Il prend ses mesures sans trop nous les commenter, regarde ce qui l'intéresse sans se soucier du fait que mon Adorée ne voit rien...

La position dans laquelle se trouve So. ne lui permet pas de profiter des images. Je lis la frustration sur son visage jusqu'à ce que raisonnent les battements du cœur de "notre tout petit".

Ce son est toujours aussi troublant, aussi magique.

 

A l'écran, je vois "mon titi" bouger dans tous les sens et malgré cela, je guette l'écran et tente d'apercevoir l'indice tant convoité.

 

So. est persuadé qu'elle couve « un petit d'homme » et moi, je pense que c'est une petite fille.

Nous avons fait un pari. Celle qui a raison aura, quand elle le souhaitera après la naissance, le plaisir de vivre une soirée et une matinée comme avant : sans se réveiller toutes les deux heures...

 

Moi : Il est encore trop tôt pour connaître le sexe de notre enfant ?

Le Doc : Encore un peu oui...

 

Quoi qu'il en soit, pendant que le Doc mesurait le fémur de « notre tout petit », je crois bien avoir aperçu l'objet du délit... La mini-stouquette de "notre bidibule".


L'avenir nous dira si oui ou non So. avait raison mais, je crois bien que je vais perdre notre pari et gagné le droit d'être maman toute seule toute une soirée durant.


Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"Avec Titi chat"

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8 août 2010 7 08 /08 /août /2010 16:18

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Cela fait un an qu'avec So. nous nous sommes dit "oui" devant nos familles et nos proches.

Si cette première année d'épousailles ne fût pas de tout repos, je suis ravie de la voir se terminer en beauté et tout en douceur.


So. couve "notre tout petit" depuis 11 semaines maintenant. Son ventre s’arrondit chaque jour d'avantage et m'attendrit. Les nausées s'invitent toujours au petit matin mais nous laissent finalement en amoureuses après le déjeuner.
So. se fait à l’idée que son corps change ; elle l’apprécie même et cela me fat plaisir car enfin, je la vois jouir autant que moi cette merveilleuse aventure.


Pour notre anniversaire de mariage, mon Adorée a remisé sa jolie robe de soie sauvage au placard et porte sa toute nouvelle salopette de grossesse qui lui va à merveille.

Je la regarde toute émoustillée et me dit qu’assurément, le plus beau est à venir…


Bon anniversaire mon Adorée !!!

 

Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"08-08-09"

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 15:49

 

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Cela fait 4 Jours que nous sommes arrivées, "notre tout petit" dans sa poche, chez les parents de So., dans le Cotentin.


Bien que le soleil fût au garde à vous pour nous accueillir comme de vrais enfants du pays, c’est avec joie que nous avons retrouvions la fraîcheur locale.

En effet, je ne suis peut-être que normande d’adoption ou d’alliance, à chacun son interprétation, mais je me sens ici comme un poisson dans l’eau.

Je parle vache couramment et me plait à dire avec le même chauvinisme que mon Adorée qu’ « en Normandie, il fait beau plusieurs fois par jour ».

 

Si hier nous partîmes à cinq planter en pleine mer, tout sourire et détendus, les casiers dans l’espoir de récolter au moins une paire de homards, c’est à trois seulement que nous avons pris le large ce matin pour la récolte, avec un peu d’appréhension rapport à la météo des plages :

Un vent d’ouest de 14 nœuds (Force 3-4) avec des rafales à 17 nœuds (Force 5-6) et des vagues d’1 mètre – 1 mètre 50. Le tout sous une pluie fine et froide.

Une vraie carte postale pour touriste.

 

Gentiment malmenée par une Manche déchaînée, je mâche frénétiquement un « Hollywood » pour éviter que mon estomac hésitant entre bâbord à tribord ne choisisse finalement la route qui mène tout droit vers mes talons.

La sortie est folklorique.

Bien que tout mouille autour de moi, avec la malice d’un gamin qui saute dans une flaque, je reste hors de la cabine et même si la douche est fraîche, chaque vague qui me rince me donne un peu plus le sourire.

 

Résultat de la pêche : 1 beau homard.

Et ce n’était pas sans mal.

On rentre au port !

 

En mer, tout s’est bien passé.

Sur la route, je me suis laissée surprendre par les premiers symptômes de ma grossesse à moi. Et c’est toute pâle et barbouillée que je suis finalement arrivée à la maison.

Sous la douche, j’ai la tête qui tangue, des fourmis plein les mains et mes boyaux révisent les nœuds marins.

 

Je me dis alors qu’après ce que je viens de traverser avec brio, cela ferait vraiment désordre si s’inquiétant de ne pas me revoir descendre fraîche comme une daurade So. me trouvait assise sur la cuvette des cabinets regardant, honteuse, mon petit déjeuner gisant sur le sol.

 

La mer : 1 - la maman : 0…

 

Je manque d’entraînement, de toute évidence mais…

Je reviendrai !

 

Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"Au sec"

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 07:28

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A 18h, big ben sonnaient enfin nos vacances tant attendues.

 

Pour fêter cela, nous avions projeter une soirée pyjama So., sa cousine B. et moi, dans un petit japonais du coin.

Mais c’était sans tenir compte sur le jour de fermeture hebdomadaire de ce délicieux restaurant.

Bien décider à décompresser et à faire ripaille malgré tout, nous proposons deux options de repli à B.

Soit le très bon vietnamien en bas de la maison, soit un pub irlandais qui sert des hamburgers à tomber.

B. choisi le pub. La bière y sera assurément meilleure !

En route pour l’irlandais !

 

Après un bol d’oignon rings que nous nous sommes partagées en sirotant nos deux « Softs » tandis que B. dégustait une Kilkenny, nous avons dû avaler les burgers commandés en amont.

Le Murder épicé pour So. et l'Hawaïn sucré/salé pour B. et moi.

So. se régale et dit que "notre tout petit" apprécie.

 

La poignée généreuse de frites maison met tout le monde d’accord.

Les trois concurrentes sont sur le point de caller en route.

Je souris lorsque So. dit que c’est la petite salade d’accompagnement qui était de trop.

 

J’ai la peau du ventre « tendu comme si j’avais des abdos » mais j’ai surtout l’air d’être enceinte de trois mois.

 

So. : Non pas encore tout à fait 3 mois. Vendredi cela fera 10 semaines !

 

Soit…

"De l’autre côté du ventre", je suis, hier soir, partie me coucher presque enceinte de 9 semaines + 5 jours.

 

Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"Fusion"

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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 17:43

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Depuis notre grande discussion de vendredi, les mots du Doc raisonnent en moi...

 

Je regarde avec beaucoup d'attention, les futurs parents autours de moi et je me rends compte qu'effectivement je n'ai ni les préoccupations ni les angoisses d' "un père".

Cela étant, j'ai beau me sentir "maman moi aus" », je n'ai pas non plus tout à fait les même angoisses qu'une mère.

Je n'ai pas peur de ce que je peux transmettre à "mon enfant", je ne crains pas qu'il souffre de mes antécédents médicaux...

 

Encore une fois, je me retrouve le cul entre deux chaises. Mais le Doc l'a dit, je ne serai jamais le père de "notre bidibule". Nous serons avec So. deux femmes aimantes autours de cet enfant.

So. sera sa maman biologique et moi, je serai celle qui l'accompagne, qui l'épaule, la rassure...

Je veux être à la hauteur de cette place de choix que m'offre mon Adorée.

 

Plus personne n'osait y croire.

Mes parents commençaient à s'inquiéter et à se demander ce qu'ils avaient raté dans mon "éducation" pour en arriver là.

Mes amis désespéraient de me voir ainsi me renfermer sur moi même, refusant toute discussion à ce sujet.

Quand à moi, j'étais totalement effrayée rien qu'à l'idée de passer un jour ce cap.

Mais avec presque 17 ans de « retard », demain, j'entre dans la cours des grands, je me lance...

Je m'inscris à l'auto-école !

 

Je veux être en mesure de conduire mon Adorée à la maternité pour le grand jour et ramener fièrement "mon Titi" à la maison, au volant de l'auto familiale !

 

Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"Co pilote"

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