Si avec mon petit frère les relations ne sont pas au beau fixe depuis quelques temps et que, contre toute attente, l'annonce de notre grossesse n'a pas réduit les tensions ; mon grand frère M., lui, n'a de cesse d'agréable ment me surprendre.
Mes parents ont eu beaucoup de mal à mener une grossesse à terme et lorsque enfin, ils ont accueilli M. dans leur foyer, ils l'ont évidement chéri, couvé...
Maman l'appelait son "petit prince" et d'après ce que j'en sais, c'était réellement "l'enfant roi".
Huit années nous séparent et M. a donc été élevé en enfant unique les huit premières années de sa vie.
Bien qu'il ait visiblement apprit, ma venue avec plaisir, je n'ai, à vrai dire, qu' assez peu de souvenir d'enfance avec lui.
J'ai l'impression d'avoir découvert mon frère l'année de son mariage puis lorsqu'il est devenu papa.
Depuis, nous entretenons une relation fraternelle sans valeur ajoutée.
Enfin, c'est ce que je croyais...
J'avais, jusqu'alors, l'impression de vivre quelque part dans l'angle mort de mon grand frère.
L'impression que ma vie n'intéressait pas ou peu M.
Le 8 août 2009, lorsque j'ai épousé mon Adorée, j'aurais parié qu'il ne traverserait pas la France pour être à nos côtés et bien...
Il était là !
En juin, alors que nous ignorions encore si, oui ou non, "la graine de bébé" de "La belle jardinière" avait prit, M. assurait à notre maman qu'il était persuadé que nous attendions notre premier enfant... D'après lui, un garçon.
Lorsque je l'ai appelé pour lui annoncé que mon Adorée étaient officiellement enceinte, il a reçu la nouvelle avec beaucoup d'émotion et depuis, il prend très régulièrement de nos nouvelles et suit de près l'évolution de "notre petit".
So. dit souvent qu'un enfant peu changer beaucoup de choses et, si j'ai déjà constater avec stupéfaction car c'est bien regrettable, qu'un enfant peut-être un moyen de pression considérable, je me réjouis de voir qu'il peut aussi, du haut de ses presque dix centimètres, être un déclic émotionnel qui rapproche et cimente les liens.
Photo:
Copyright Maman moi aussi.
"Toujours un coin de bleu"