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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 13:30

A-9-semaines.jpg

 

Cette image de "notre tout petit" me cloue le bec.

Je ne trouve plus mes mots pour dire tout ce que je vis "de l'autre côté du ventre"...

 

ALors...

Je profite, je reprends mes ésprits et je reviens.

 

Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"9 semaines et 4,8 cm"

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 16:40

Pedalo.jpg

 

Comme les enfants que nous avons croisés au parc dans l’après-midi, So. organise des "contre-teufs" dans sa tête et se fait rire toute seule.


Des fous rires qui éclatent parce qu’elle se raconte des blagues qu’elle ne connaissait pas, qu’elle se souvient de faits hilarants vécu dans le métro ou qu’elle enquiquine sa cousine enfin rentrée d'Australie.

Si So. s’est fait deux bons steaks de rire au goûter, "notre tout petit" a, quand à lui, reçu sa dose d’endorphine pour la semaine et "de l'autre côté du ventre", cela m'a fait du bien à moi aussi de voir mon Adorée rire au point de craindre de "faire pipi dans sa culotte".


Dimanche prochain je compte bien remetre cela ; d’autant que nous serons enfin en vacances.

ALors courage pour cette dernière semaine dans la peau "d'une working girl".

 

C'est la dernière ligne droite avant une ribambelle de dimanches... 15 jours sur l’autoroute du rire.

 

Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"Le pied"

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 08:41

le-bidou.jpg

 

Après l’écho, hier, nous avons eu avec le Doc une conversation au sujet de l’haptonomie.


Nous avions, avec So. une idée assez simple de ce que pouvait être l’haptonomie : Un moyen d’entrer en communication avec notre enfant.

Un moyen pour moi de peut-être mieux saisir voir ressentir ce qui se passe dans la bulle de "notre tout petit" et donc dans le corps de So.

Mais lorsque mon Adorée interroge le Doc sur la question, celui-ci nous surprend avec sa réponse qui nous coupe, d’un trait, l’herbe sous le pieds.

Le Doc : Pour vous, je ne suis pas pour !

 

Une vague d’inquiétude me renverse… Pourquoi pas ? Est-ce que les chose ne se passent pas aussi bien que je le croyais ?...

 

Le Doc : L’haptonomie, c’est le moyen pour le père de prendre sa place. C’est un moyen de réunir deux être qui ont biologiquement fait un enfant pour que chacun joue son rôle et l’intègre. La mère porte l’enfant et le père est là pour éloigner l’enfant de sa mère. Or vous, vous serez deux femmes aimantes autours de l'enfant.
Vous Cé., vous ne serez pas le père, vous serez la compagne de So. celle qui est à côté d’elle, qui la soutient…

 

So. se ferme comme une huître. Puis elle prend la parole.

So. : Mais Cé. sera aussi la maman de cet enfant, nous allons nous battre pour que la justice la reconnaisse comme telle.

 

Je pleure car je vois So. souffrir et se débattre. Je la vois défendre, bec et ongles, ma position de maman pour cet enfant qu’elle couve.

J’ai un peu mal aussi d’entendre une nouvelle fois que "je ne suis pas la mère de cet enfant" mais je crois que j’ai tout de même compris ce que voulait dire le Doc.

 

Le Doc : Votre combat est un combat intellectuel, cérébral... mais l’haptonomie c’est de l’affectif. Vous avez votre histoire et le bébé a son histoire.

So., vous êtes la mère biologique de cet enfant et Cé. devra trouver sa place dans ce trio. Cé. n'a pas la plus facile car la place de Cé., c’est vous et l’enfant qui la définirez.
Pendant neuf mois, vous êtes dans un monde à part avec votre enfant et Cé. vous soutient de l’extérieur.

Elle est là pour vous, elle sera là pour l’enfant mais elle ne sera jamais ni la mère biologique de ce bébé ni le père.

 

Avec mon Adorée nous sommes sous le choc. Le discours du Doc. est posé et on voit bien qu’il pèse ses mots.

Depuis le début de cette aventure le Doc nous soutient, il nous accompagne, nous guide.

Je sens que cette discussion le touche.

 

Le Doc : Je vais vous aider… On va faire quelques séances ensemble et j’adapterai le travail pour vous !

 

Encore une nouvelle étape de passer… et pas des moindres.

Le contacte avec le monde médical et les formalités en général nous bousculera toujours car nous ne parlons pas le même langage.

 

J’entends, je comprends mais si biologiquement "mon titi" ne sera pas la chaire de ma chaire ni le sang de mon sang, je serai, aux côtés de So. sa "maman, moi aussi" !

 

Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"Le monde de Titi"

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 17:16

DSCN0025.JPG

 

Cette fois, je n'ai pas eu besoin que le Doc me guide pour comprendre les images.

Ni qu'il dise "C'est gagné !" pour que coulent sur mes joues des larmes d'émotion de 15 litres chacune.

 

Sur l'écran, un petit être se dessine.

C'est "notre tout petit".

Le Doc : Tout va bien !

Puis "notre bidibule" déplie ses jambes et le Doc saisi ces deux petites cuisses de grenouilles.

"Mon Titi" a les mains sur le visage et le Doc. Est satisfait de voir que "les pouces sont bien en place".

 

Le Doc nous regarde chouiner. Il a beau assister des femme enceintes et mettre des enfants au monde depuis plusieurs dizaines d'année, je ne le sens pas blasé par ces sublimes images.

Le Doc : Et voilà, on pleure... Vous êtes prête pour un peu plus d'émotion ? De belles larmes d'émotion. Je suis content, ce bébé va bien !

 

Nous sommes en tête à tête avec "notre enfant".

Il est là, il bouge.

So. ne retient plus ses larmes. Elle se laisse gagner par l'émotion.

Je crois que So. profite enfin réellement de ce grand moment de bonheur et qu'elle s'accorde le droit d'être heureuse. J'ai le sentiment que cette fois, mon Adorée est rassurée et qu'en voyant ces images, elle se dit, elle aussi, que "tout ira bien".

 

Le Doc : Prêtes pour un peu plus d'émotion encore... Vous êtes venues pour ça non?!...

Le coeur de "notre tout petit" raisonne dans le cabinet. Je ne me lasse de ce doux bruit aquatique.

Encore une fois, j'avais prévu de l'enregistrer avec le dictaphone mais trop d'émotion, trop de bonheur... Mes yeux sont fixés sur l'écran mes mains toute moites et... je n'ai pas de temps pour ça... Je ne veux rien manquer !

 

Enfin, cerise sur le gâteau, le Doc passe en mode 3D et "notre bidibule" apparaît en 3D sur l'écran.

Il est là... C'est tellement réel que je voudrais le prendre dans mes bras et lui chuchotter des mots doux à l'oreille.

Impossible, "notre tout petit" n'a pas encore de quoi m'entendre. Patience, il pousse si vite... Tout n'est plus qu'une question de temps.


Prochaine écho dans 3 semaines.

J'ai déjà hâte de retrouver "ce tout petit bout" qui chamboule tant ma vie... notre vie.

 

Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"Pas le temps"

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 08:27

on-ne-voit-rien.jpg

 

 

Hier soir, So. s’interrogeait sur notre futur position en qualité de mère.

So. : Tu crois qu’on sera comme tous ces nouveaux parents… Complètement gagas devant notre bébé.

Moi : Je pense que c’est inévitable, nous passerons par là.

So. : Et qu’on lui parlera avec cette voix hébétée ?

Moi : Toi oui car tu le fais déjà avec "Nénette" mais moi non.

So.(Vexée) : Bien sure… Toi tu es plus forte que tout le monde, tu es la meilleure !!!

Moi (Ironique) : Oui je suis la meilleure, et alors… C’est pas pour ça qu’tu m’aimes ?!

So. : …

 

J’ai hâte que "notre tout petit" soit assez grand pour que je puisse ressentir ses mouvements "de l’autre côté du ventre".

Je suis pressée de pouvoir communiquer avec lui avec ou sans la voix de castra.

Mais pour le moment c’est un "tout petit rikiki" de 3 cm environs et l’échographie est le seul moyen pour moi de sortir du fantasme et de rendre réel ce bébé.

 

J’ai hâte d’être à demain pour apercevoir "notre bidibule" et partager ce nouveau grand moment avec mon Adorée.

 

Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"T'y vois ?"

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 08:19

2-Boules.jpg

 

Je suis, depuis quelques jours, plus sensible, plus réceptive aux réflexions…


Je vais même jusqu’à me vexer, chose qui ne m’arrive jamais en temps normal.

Je suis épuisée et cela ne m’aide pas à passer outre.

So. est fatiguée elle aussi et, même si son caractère est parfois un peu plus dure depuis qu’elle couve "notre tout petit", je vois qu’elle fait des efforts pour que je ne souffre pas de tout cela.

Comme deux lionnes qui se jaugeraient en pleine jungle, on se tourne autours, on se regarde, on s’apprivoise…


So. a peur de ne plus jamais apprécier le café.

J’ai peur qu’elle ne retrouve plus son indulgence.

Elle craint de devoir cohabiter ad vitam æternam avec sa nouvelle "camarade cellulite".

Je prie pour que sa poitrine ne soit pas plus petite après qu’avant… Je l’aime tant !

...


"De l’autre côté du ventre", j’ai parfois peur…


Il m’arrive de craindre qu’à l’issue des 9 mois, mon Adorée accouche d’une nouvelle femme totalement inconnue en plus de mettre au monde notre premier enfant.

 

Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"Toutes les deux."

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 09:44

ingrid.jpg

 

Je fais partie des millions de personnes qui ont suivi avec beaucoup d’émotion mais en toute liberté "de l’autre côté de la frontière" la prise d’otage d’Ingrid Betancourt.

J’ai traversé ces six années en pensant souvent à Ingrid Betancourt et à ses enfants qui grandissaient plus vite que d’autres parce qu’il ne doit pas y avoir vraiment de place pour la magie et la légèreté de l’enfance dans ce genre de situation.

C’est alors avec beaucoup d’émotion que j’ai appris, en juillet 2008, sa libération et son retour auprès des siens.

 

Il y a quelque jours, j’ai, comme tout le monde, entendu parler des 450 000 euros d’indemnisation proposés par la France à Ingrid Betancourt pour ses six années de détention par les FARC en Colombie.

 

Cela fait maintenant 2 mois que mon Adorée est prise en otage par  "notre tout petit Titi".

2 mois, qu’elle semble libre au regard des autres mais 2 mois qu’elle ne tient plus les ficelles de son enveloppe.

2 Mois que Ma So. est à la merci de "Mon Titi" qui la rend chèvre.

Pire encore, « Notre bidibule » lui inflige des tortures contre lesquelles je ne peux rien.

En effet, cela fait 2 mois, que "Notre tout petit" réveille So. en pleine nuit, qu’il l’empêche de se rendormir, lui donne des envies bizarres, rend ses jambes lourdes, l’empêche de se glisser dans son pantalon favori et j’en passe.

 

Si je divise 450 000 euros par 6, cela me donne 75 000 € par année. Je pousse le calcul un peu plus loin et je divise 75 000 € par 12, ce qui me donne 6 250 € par mois.

Maintenant je multiplie 6 250 par 9, du coup je sens que vous voyez où je veux en venir…

Donc, 6 250 multiplié par 9 égale 56 250.

Je tiens compte des conditions de détention et je divise 56 250 par 10.

 

La Franceproposera-t-elle a So. une indemnisation de 5 625 € pour sa détention de 9 mois par "notre tout petit " ?

 

 

 

 



NB : Merci de ne pas envoyer de commentaires acérés, injurieux… ce post n’est qu’une petite boutade… ou pas…

 

Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"Ici ça capte."

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19 juillet 2010 1 19 /07 /juillet /2010 08:15

de-jour.jpg

Selon ma maman, So. couve "un petit fils".

Maman est une "sorcière irlandaise".

Elle sent lorsqu’une femme est enceinte et ressent le sexe du bébé.

Je ne lui connais, par ailleurs, aucune faute de parcours sur ces deux points.

Mon frère aîné, M. a semble-t-il hérité de ce don…

Depuis le début de cette merveilleuse aventure, il sent que "notre tout petit" est "un petit d’homme".

Du coup, car je pense que cela l’influence un peu, So. dit que c’est un "vilain" petit garçon qui lui suce toute son énergie.

Pour ma part, je n’ai pas d’avis sur la question.  Je n’ai pas ce don !


En revanche, je suis connectée en Wifi avec mon "Pépère".

D’où il est, il voit tout !

En tous cas c’est l’impression qu’il donne car ce qu’il partage avec moi est toujours exact... Jusqu’alors !


Juste avant l’opération de mon Adorée, lorsque notre parcours de PMA devenait un peu plus délicat, voir décourageant, "le paillon de nuit" est venu me dire que "tout se passera bien" et que "So. serait enceinte en juin".

Le 21 Mai, nous prenions la route de "La belle jardinière" pour y aller chercher "la graîne de bébé".

La graîne fût plantée le 21 et c’est cinq jours plus tard qu’elle a débuté sa germination.

Le 26 mai, So. était secrètement enceinte.

Ce n’est qu’en juin, que nous avons eu la joie d'apprendre officiellement la nouvelle…

 

Il y a quelques jours, alors que j’attendais Morphée dans le salon, le papillon est venu me visiter.

"C’est une petite fille !"

 

Moi : Mon amour, Pépère dit que "bidibule" est une petite fille.

So. : Ah ? Et il t’a dit ça quand ?

Moi : Il y a quelques jours…

So. : Il aimerait bien qu’elle s’appelle S. hein ?!… C’est pour ça ?!…

Moi : …

So : Et bien on verra.

Moi : Ben du coup, moi je pense que c’est une fille parce que "Pépere", il ne se trompe jamais !

So. : Ben si cette fois il s’est trompé, ça lui rabaissera un peu son caquet ! Il est énervant à toujours avoir raison !

 

Rendez-vous dès que possible pour le résultat des courses mais…

« De mon côté du ventre », je crois bien que je vais commencer à tricoter des robes !

 

Photo:

Copyright Maman moi aussi.

"De jour."

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 18:42

DSCN0186.JPG

 

Voilà ce que je voudrais là maintenant tout de suite...

Une petite virée en mer...

 

Ben quoi, 'de l'autre côté du ventre", j'ai bien droit d'avoir des envies folles moi aussi.

   

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Copyright Maman moi aussi.

"Collier d'optimistes"

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 08:52

le-repos.jpg

Toujours aussi épuisée, So. est montée se coucher assez tôt hier encore.

Je suis moi aussi vidée, mais la pression de la journée, plus la contrariété du moment font que je ne trouve pas le sommeil aussi facilement que je le souhaiterais.

Pour que son sommeil ne soit pas perturbé et qu’elle puisse réellement se reposer, je suis restée dans le fauteuil à guetter l’arrivée de Morphée  en tricotant la seconde bretelle de la nouvelle salopette de "notre tout petit".

Une maille endroit, une envers, une endroit, une envers… Au final, c’est aussi efficace que de compter les moutons !


J’ai rejoins So. vers 1h du matin, les paupières lourdes et yeux brûlants mais refusant de se coller.

Après m’être frayer un chemin, je me suis installée près de So. et j’ai posé ma main sur son ventre tout chaud.

J’ai fermé mes yeux et je me suis concentrée sur ce que je ressentais, sur ce que je pouvais percevoir…

Au bout de mes doigts, j’ai eu le sentiment de sentir les battements du cœur de "mon Titi".

C’était infime, j'en conviens, mais plus rien n’avait d’importance, il n’y avait plus que ça.

 

« De l’autre côté du ventre », j’ai laissé cette sensation m’envahir et bercée par ces minuscules battements, contre mon Adorée, je me suis endormie comme un bébé, connectée avec le mien.

 

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Copyright Maman moi aussi.

"Aire de repos."

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