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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 08:57

terrain-vaue.jpg

 

Petite, à part du noir, je n’avais peur de rien.

Jamais froid aux yeux !

Avec mes potes de bac à sable, j’étais de toutes les cascades.

Des vieilles planches contreplaquées inclinées au maximum par quelques parpaings en guise de tremplins et des matelas ramassés dans les caves pour amortir la chute.

Des rollers sans freins pour descendre la grande pente de la citée à toute berzingue.

Des excursions "top-secrètes" dans la maison abandonnée du parc.

J’avais la panoplie complète de la dure à cuire : Les pansements aux genoux et les points de suture à l’arcade. Manquait plus que le chewing-gum à mâcher nonchalamment mais comme "C’est pas bon pour les dents" et que "si tu l’avales, ça colle ton estomac et faut tout t’ouvrir pour décoller ton ventre", mes parents ne voulaient pas m’en acheter.

Peut importe, j’ai toujours eu plus d’un tours dans mon sac et je le répète, je n’avais pas froid aux yeux. Donc, pour parfaire ma tenue et être au top du "dress-code de la rue", je grattais le macadam et récupérais ainsi la gomme tant convoitée. Ca craquait sous la dents et le goût était plus que médiocre mais cela avait peut d’importance…

J’avais enfin "la caïde-attitude" !

 

Aujourd’hui, "la grande gueule" a baissé d’un ton et comme le chantait Brassens, "Je me suis fait(e) tout(e) petit(e) devant une poupée"…

Je suis une vraie chocotte, une froussarde… Je suis celle qui, dans les fête foraine, s’assieds sur le banc public bien encré au sol pour prendre en photo ses potes "inconscients" qui se risquent aux manèges les plus fous !

J’aime plus quand on me secoue, je veux bien prendre des risques mais mesurés et quand je fais du roller, je porte un casque.

 

Cela étant, depuis 2 mois aujourd’hui, je suis montée dans une attraction foraine dont le tours dure 9 mois et ce, sans que j’ai a attraper la queue de Mickey pour faire durer le plaisir.

Cette grande attraction incontrôlable ressemble tantôt au "Manège de Oui-oui" dans lequel je serai confortablement assise dans un camion conduit par un chauffeur de 4 ans joueur de klaxon effréné, tantôt à un "Tourniquet de square" dans lequel je serais montée avec des minots costauds comme des déménageurs bretons qui me feraient alors tourner à la vitesse de la lumière à la force de leurs petits bras, tantôt au «"train fantômes" plein de surprises plus hilarantes les unes que les autres, tantôt aux "montagnes russes"...

Les montagnes russes des humeurs…

En effet, les hormones de So. lui jouent des tours depuis qu’elle couve « notre tout petit » et par conséquent elles ne me facilitent pas la vie à moi non plus d’autant qu’en bonne "maman moi aussi", je vis tout cela avec mes hormones sous le bras.

 

C’est parfois tendu et difficile à gérer aussi bien pour So. que pour moi. Mais le plus important dans tout cela c’est qu’aussi déstabilisant et "désagréable" qu’il puisse être parfois, nous savons, mon Adorée et moi, que ce grand manège qui nous rend régulièrement chèvres est eLe tourbillon de la vie" que nous attendions plus que tout.

Alors j’attache ma ceinture, que "ces montagnes russes" me secouent. Je suis prête à trouver toutes les parades aux retournements, qu’ils soient de crâne ou d’estomac.

 

Je sais, je sens et un papillon nous l’a chuchotté hier à l’oreille « Tout se passera bien », je t’aime mon Amour et je me sais prête à tout toi... Et pour « mon Titi » !

 

Photo:
Copyright Maman moi aussi.

"Terrain vague."

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